Une liste apolitique, vraiment ?
À l’approche des élections municipales, certains candidats prétendent se présenter « sans étiquette », « au-delà des partis », « apolitiques ». L’argument est séduisant en apparence. Mais il est trompeur.
Pourquoi ? Parce que gérer une commune, c’est faire des choix. Et tout choix est politique.
- Décider d’accorder une subvention exceptionnelle à une association qui soutient les victimes de retrait-gonflement, c’est politique : c’est affirmer que la solidarité passe aussi par la commune.
- Soutenir une association de sport adapté, c’est politique : c’est encourager les initiatives locales pour le bien-être et le maintien en autonomie des plus âgés.
- Installer des panneaux solaires sur un groupe scolaire, c’est politique : c’est affirmer que la lutte contre le changement climatique commence ici, dans notre ville, tout en réduisant durablement la facture d’électricité grâce à l’autoproduction.
- Quand une épicerie solidaire alerte sur la limite de ses capacités à aider les familles, c’est politique : cela dit quelque chose de notre société et du rôle que la commune souhaite avoir.
- Reconvertir un bâtiment historique en lieu culturel et associatif , c’est politique : c’est choisir de préserver la mémoire et le patrimoine plutôt que la facilité du neuf, et aller chercher les financements nécessaires pour rendre ce projet possible.
- Développer les transports écologiques, les solutions multimodales comme au Louvrel (RD36), c’est politique : c’est choisir de favoriser les déplacements plus sobres en CO2, moins polluer, lutter contre le changement climatique.
- Construire un nouveau bâtiment pour la petite enfance, c’est politique. c’est travailler sur la parentalité, aider les parents et les assistantes maternelles.
Alors oui, une liste peut refuser le mot « politique ». Mais elle ne peut pas refuser la réalité : chaque décision budgétaire, chaque projet, chaque orientation est un acte politique.
Se dire « apolitique » en campagne municipale, c’est en réalité faire du populisme : laisser croire qu’on peut gouverner en suivant uniquement l’opinion, en flattant les colères, en répondant aux plus bruyants. Mais une commune ne peut pas être dirigée à coups d’humeurs. Les élu·e.s ont aussi le devoir d’écouter celles et ceux qui ne remplissent pas les questionnaires en ligne et dont la voix compte tout autant.
Un mandat municipal, ce n’est pas seulement gérer le quotidien : c’est anticiper, préparer l’avenir, affronter les crises et tracer une direction claire.
L’union de la gauche au sein de Rennes Métropole en est la preuve : depuis de nombreuses années, elle accompagne notre commune, permettant des réalisations concrètes et le développement de nos transports. Grâce à cette coopération, Pont-Péan a pu se développer et améliorer le quotidien des habitants.
Notre liste défend des valeurs de gauche : la solidarité, l’écologie, mais aussi le soutien à la culture et une démocratie locale vivante, où chaque voix compte vraiment. C’est notre différence : nous ne cachons pas nos choix, nous les assumons.
Notre force, c’est aussi l’ouverture. Tous les élus de la majorité ne se revendiquent pas forcément de gauche, mais tous partagent des valeurs communes : républicaines, démocratiques, sociales et solidaires. Nous choisissons la clarté, l’ouverture et le respect de nos valeurs pour construire l’avenir de Pont-Péan.
Si vous partagez ces constats et notre souhait pour la commune de Pont-Péan, rejoignez-nous pour co-construire ensemble le programme.
